vendredi 28 octobre 2011

Retour à Killybegs de Sorj Chalandon

Couverture Retour à Killybegs

Titre : Retour à Killibegs
Auteur : Sorj Chalandon
Éditeur : Grasset
Page : 333 pages

Présentation de l'éditeur :

      Pendant des années, Tyrone a eu un rôle important au sein de l'IRA. Nationaliste avant tout, il a connu les prisons britanniques, la violence, la souffrance de voir son fils emprisonné à son tour, mais jamais il n'a plié. Un jour, pourtant, sa famille et ses amis découvrent qu'il a "trahi" et que pendant plus de 30 ans il a renseigné les britanniques... Tout le paradoxe irlandais entre fierté et désespoir se retrouve dans ce portrait poignant d'un homme qui un jour, a renoncé à ses idéaux...

Mon avis :

-Incroyablement touchant-


Alors commençons par le commencement. L'envie de lire ce livre m'es venue ardemment lors d'une rencontre Fnac où j'ai eu la chance de le voir mais surtout de l'écouter. Cette homme est incroyable. Vraiment. J'ai bu ses paroles et j'en suis sortie toute retournée. Il est passionné par sa patrie, l'Irlande et Tyrone, le traître, a été véritablement son "pote", comme il le disait. Sorj Chalandon parlait avec tellement d'émotion que, à la fin d'une réponse, (et c'est le seul!) il fut chaudement applaudi. Et c'était largement mérité. Forcément, comment après ne pas avoir envie de lire son livre?

J'avoue qu'au début, j'étais un peu déstabilisé. Pour comprendre toute l'histoire, il faut évidement connaitre le passé de l'Irlande. Ce qui précisément n'était pas mon cas... Après recherche, j'ai enfin pu me plongé dans l'histoire. Et quel plaisir !

Ce livre raconte l'histoire de Tyrone Meehan, fervent défenseur, comme son père auparavant, de la république irlandaise. Sans le vouloir, il deviendra le traître non seulement de sa famille et de ses amis mais également de toute une patrie. Pendant 20 ans, Tyrone est un agent britannique, recruté par chantage. L'histoire se déroule depuis son plus jeune age, où il se faisait battre par son père jusqu'à sa mort, exécuté pour traîtrise. C'est pour cela que on a du mal à vraiment lui en vouloir. "Chaque personne possède un traître en nous", comme l'a si bien dit l'auteur.

On retrouve donc l'IRA d'un coté, les britanniques de l'autre. Adolescent il décide de ne poursuivre qu'un seule objectif : faire disparaître les britanniques de sa terre.

Ferveur. Acharnement. Combat. Mort. Tout cela devient son quotidien. Mais malheureusement un jour, lors d'une bataille acharnée, il commettra par inadvertance le pire, en tirant sur un coéquipier. Et c'est ce poids de la culpabilité qui le poussera à dire oui au britannique. Alors, pendant de longues heures et ce qui fut pour lui vingt ans, on vivra dans la peur. Peur d'être découvert par ce pays qu'il a tant chéri. C'est ce qui arrive, quand la guerre part enfin. Et pour une fois, c'est lui qui se fera trahir comme un malheureux cadeau d'adieu de la brigade anglaise. Il ne fuira pas. Mais en payera le prix.

Il faut absolument que je dise un mot sur l'écriture de l'auteur. Avec un discourt aussi intense lors de la rencontre, on ne pouvait que s'attendre à un style aussi prenant. Il a le don de faire ressortir la beauté de chaque geste et non seulement de faire vivre sous nos yeux les scènes mais de nous transporter la-bas, en Irlande. Ses phrases, ces mots sont magnifiques. On en ressort troublé et on les relis, encore et encore toujours avec le même bonheur.

Encore un livre qui instruit et qui fait chavier. J'ai apprit que le même sujet est traité dans son livre Mon traître. Il faut absolument que je le lise! Retour à Killibegs est un voyage, en Irlande mais surtout dans le cœur d'un homme qui aime son pays. Et cela change tout.

N'hésitez plus, prenez-le!

Ma note : 8.5/10

Fait partie du Challenge 1% rentrée Littéraire 2011 :

samedi 22 octobre 2011

Tout, tout de suite de Morgan Sportès



Titre : Tout, tout de suite
Auteur : Morgan Sportès
Éditeur : Fayard
Page : 379 pages

Présentation de l'éditeur :

      Vous qui entrez ici, laissez toute espérance.
Ce livre est une autopsie: celle de nos sociétés saisies par la barbarie. En 2006, après des mois de coups tordus et d’opérations avortées, une petite bande de banlieue enlève un jeune homme. La rançon exigée ne correspond en rien au milieu plutôt modeste dont ce dernier est issu. Mais le choix de ses agresseurs s’est porté sur lui parce que, en tant que Juif, il est supposé riche. Séquestré vingt quatre jours, soumis à des brutalités, il est finalement assassiné. Les auteurs de ce forfait sont chômeurs, livreurs de pizzas, lycéens, délinquants.
Certains ont des enfants, d’autres sont encore mineurs. Mais la bande est soudée par cette obsession morbide: «Tout, tout de suite.»

     Pas de mot. Il fallait un roman.

Mon avis :
-Incroyablement troublant-


Que dire? Choquant. Bouleversant. Effrayant. Mais le pire c'est que tout ceci est vrai, pâle reflet de la cruauté humaine. Je relevais souvent la tête en me demandant : Mais comment des hommes ont étés capable de faire de telles atrocités? Le gang des barbares vous dit quelque chose, voir rien du tout? Ouvrez-le, vous ne serez pas déçu.

Je l'ai lu dans le cadre du Goncourt des lycéens. Personnellement, je pense que je n'aurais jamais pensé le lire autrement. Et quelle découverte! Je ne connaissais rien à cette histoire et je suis heureuse aujourd'hui d'avoir comprit. Avoir comprit ce drame et les sentiments de chaque membre de cette bande.

Rappelons un peu le contexte de l'histoire. Yacef, cerveau de la bande, désire se faire de l'argent, vite et tout de suite. C'en suis alors une série de tentative de kidnapping manqué jusqu'au jour où Elie, devient sa cible. Petite parenthèse : toutes les cibles de Yacef sont juives car pour lui, tous les juifs sont riches. On remarque déjà que sa logique défaille un peu. Enregistrant toutes ses précédentes erreurs, Yacef, suivit de sa bande réussi enfin son coup ! Mais à quel prix? Celui- ci réclame 450 000 euros à la famille. Qui évidemment, ne les possède pas. La traque commence. La torture aussi. Frustré des constants refus de la famille (qui a mit la police dans le coup), celui-ci c'en prendra à Elie.

L'écriture de l'auteur est direct, nourri de multiples détails qui rendent l'histoire que plus effrayante. Celui-ci ne raconte que les faits, sans enjolivement. Le langage adopté est celui des banlieues, touche apporter par l'auteur que j'ai trouvé importante. J'ai d'ailleurs eue la chance de le rencontré grâce aux rencontres Fnac et l'auteur, répondant à une des questions posés, à révélé que 90% du livre se base sur les dialogues réelles, soit entendu par téléphone, soit en prison.

Ce roman, évidemment, ne peut pas laisser indifférent. On est touché, frappé. Cela c'est passer en 2006. 2006! Soit il y a à peine 5 ans. Mais où va le monde? Cette barbarie humaine fait froid dans le dos. On comprends, au fur et à mesure du livre, que Elie aurait pu être sauver plus d'une fois. Tant de monde ont été au courant, pourtant personne n'a osé appeler la police. La peur pousse à fuir et c'est bien légitime. Mais le prix à payé est fort, celui de la vie...

Cette lecture est peut-être, certes, parfois choquante, voir même cru mais elle marque à jamais. Elle pousse à réfléchir sur la société d'aujourd'hui. A chaque instant, on espère voir débarquer la police et pouvoir ce dire que ce n'était encore qu'un coup foireux de Yacef. Sachant toute l'affaire, aurais-je agit pareil que toutes ces personnes qui sont rester dans l'ombre sans agir ? Je ne sais pas. Et cela fait peur.

A ne surtout, surtout pas manqué.

Ma note : 8/10

Fait partie du Challenge 1% rentrée Littéraire 2011 :

samedi 15 octobre 2011

Les Souvenirs de David Foenkinos



Titre : Les souvenirs
Auteur : David Foenkinos
Éditeur : Gallimard
Page : 265 pages

Présentation de l'éditeur :

     Le narrateur, apprenti romancier, prend conscience à l'occasion du décès de son grand-père de tout ce qu'il n'a pas su vivre avec lui. Il comprend que le seul moyen de garder l'amour vivant est de cultiver la mémoire des instants heureux. Dans le même temps, frappée par le deuil, sa grand-mère semble perdre la tête. Il assiste aux manœuvres des proches pour la placer en maison de retraite et vendre à son insu son appartement. Ce qu'il n'a pas su vivre avec son grand-père, il décide alors de le vivre avec elle. Il va la voir souvent, parvient à égayer sa solitude, à la faire rire de tout. Mais elle finit par apprendre que son appartement a été vendu, et fait une fugue...
Le narrateur va partir à sa recherche, et la retrouver pour lui offrir ses derniers moments de bonheur. Le hasard lui fait en même temps rencontrer Louise, qu'il va aimer, et qui le quittera. Les souvenirs, nourris de joies, de douleurs et de mélancolie, lui offrent désormais la possibilité d'écrire son roman – et peut-être son avenir.


Mon avis :

-Plutôt pas mal-


J'ai lu ce livre pour le Goncourt des lycéens et ayant eu quelques avis positifs, je me suis élancée dans cette lecture qui avais l'air très prometteuse!

Les souvenirs est comme une longue musique douce. On y est bercé, pourtant les pages défilent à vive allure sous nos yeux. David Fonenkinos nous livre ici son histoire avec son lot de doutes, amours, émotions et regrets. Nous marchons, non loin de lui et cette balade de la vie, nous la retrouvons sur notre propre chemin par tous ces détails du quotidien qui rendent la vie exaltante. Entre chaque chapitre, on retrouve les souvenirs des différents personnages rencontrés ou abordés dans le livre ce qui donne un rythme et une vrai originalité au livre.

En écoutant attentivement les paroles, on peut observer avec quelle délicatesse l'auteur aborde les sujets tel que la famille, la vieillesse ou le destin. Grâce à cette écriture juste et pleine d'humour, on ne peut sortir de cette musique que touché. "Le coeur a quitté le corps avec politesse", lors de la mort de sa grand-mère, illustre bien cette plume si sensible. Car même léger et poétique, ce livre n'en est pas moins grave et profond par la période abordée : le retraite et la mort.

Vous allez me dire, pourquoi seulement "J'ai aimé" alors? Et oui, malgré sa poésie et sa mélancolie, l'auteur accumule quelques fautes. L'histoire est trop banale, sans réelle accroche. De nombreuses actions commencent, mais se finissent trop vite et nous laissent déçu. Le personnage principal est touchant mais non attachant car l'on marche à ses côtés mais pas avec lui. Nous sommes donc simplement à l'écoute alors que nous, lecteur, désirerions être acteur.

Au final, ce livre fut un bon moment de détende mais je n'ai pas été plonger dans l'histoire, elle ne m'a pas transporté. Je me suis attendu à mieux et j'ai été un peu déçu. L'auteur à un style particulier,  plein d'humour que j'ai adoré mais l'histoire manquait d'accroche et c'est dommage.

Ma note : 6/10

Fait partie du Challenge 1% rentrée Littéraire 2011 :

jeudi 13 octobre 2011

Du domaine des murmures de Carole Martinez


Titre : Du domaine des murmures
Auteur : Carole Martinez
Éditeur : Gallimard
Page : 201 pages

Présentation de l'éditeur :

   En 1187, le jour de son mariage, devant la noce scandalisée, la jeune Esclarmonde refuse de dire « oui » : elle veut faire respecter son vœu de s’offrir à Dieu, contre la décision de son père, le châtelain régnant sur le domaine des Murmures. La jeune femme est emmurée dans une cellule attenante à la chapelle du château, avec pour seule ouverture sur le monde une fenestrelle pourvue de barreaux. Mais elle ne se doute pas de ce qui est entré avec elle dans sa tombe.
Loin de gagner la solitude à laquelle elle aspirait, Esclarmonde se retrouve au carrefour des vivants et des morts. Depuis son réduit, elle soufflera sa volonté sur le fief de son père et son souffle parcourra le monde jusqu'en Terre sainte.
Carole Martinez donne ici libre cours à la puissance poétique de son imagination et nous fait vivre une expérience à la fois mystique et charnelle, à la lisière du songe. Elle nous emporte dans son univers si singulier, rêveur et cruel, plein d’une sensualité prenante.

Mon avis :

-Plutôt pas mal-

C'est en participant au Goncourt des lycéens que je me suis lancée dans Du domaine des murmures. Ceci est l'histoire d'Esclarmonde, jeune fille de 15 ans vivant avec son père au château des murmures. Celui-ci décide un jour de la marier à son protégé, une vrai brute sans cœur. Dans un acte de rébellion, Esclarmonde lui dira non et s'emmurera pour se consacrer entièrement à dieu. Confiner pour le reste de sa vie dans une minuscule pièce, Esclarmonde attirera de nombreux pèlerins venus se confessés. Esclarmonde écoute, Esclarmonde trouve la béatitude mais ne connait pas encore ce qui bouleversera sa vie de recluse.

Voila d'ailleurs ce qui m'a poussé à choisir ce livre. Comment une jeune fille, ayant toute la vie devant soi, peut choisir de rester enfermer jusqu'à la mort dans une cellule minuscule? J'ai comprit depuis que la religion à une importance autre qu'aujourd'hui.

Cette évènement (celui qui bousculera sa vie) passera, pour beaucoup, pour un miracle (Et non, je ne vous dirais pas quoi!) et la porté de ses gestes et mots auront alors une importance sans précédant. Mais pour elle, rien ne sera plus pareil et son vœu de s'offrir à dieu n'aura plus la même place dans son cœur.

Je ne connaissais pas Carole Martinez (même si je sais que son premier roman, Le cœur cousu, a rencontré un grand succès), ce livre fus donc pour moi une découverte. Le style de l'auteur est magnifique et d'une poésie sans fin. J'ai complètement succombé. Ces phrases sont justes et bien placées et on y retrouve une vrai réflexion sur la place de la femme et de la religion à cette époque qui laissait beaucoup plus de place à l’imagination. En effet, par son geste, Esclarmonde veut prouver qu'elle est elle-même maîtresse de son destin et non commander par les hommes. Et son seul moyen d'action est la religion, qui à un poids considérable à cette époque. On disant non à l'homme, elle dit oui à Dieu.

Parlons d'Esclarmonde. Ce livre se passe sur environ cinq années de sa vie, ce qui nous permet de voir son évolution. Car oui, en ces cinq années, la jeune fille dévoué au Christ va changé. De plus, nous ressentons chacun de ses sentiments qui évoluent au fil du livre et j'ai trouvé cela assez intéressant. Elle est attachante, par son geste mais j'ai eue un peu de mal à m'identifier vraiment au personnage (ce que j'ai pourtant l'habitude de faire) car son comportement n'aurait jamais pu être le mien (en même temps, c'est ce qui fait l'originalité de ce livre).

Bon alors, passons aux points négatifs. Car oui, il y en a quand même quelques uns. Je dirais tout d'abord que certain passages sont un peu trop prévisible et même trop fantastique à mon gout. Le religion y est également très présente, ce qui peut dérangé je pense, certaine personne.

En conclusion, j'ai complètement adhéré au style de l'écriture mais j'ai eue du mal à complètement rentrer dans l'histoire par des multitudes de détails légèrement dérangeants. Cela reste quand même un bon moment de lecture.

Ma note : 7/10

Fait partie du challenge 1% rentrée littéraire :

dimanche 9 octobre 2011

Le Pacte des Marchombres, tome 1 : Ellana



Titre : Le Pacte des Marchombres, tome 1 : Ellana
Auteur : Pierre Bottero
Éditeur : Rageot
Page : 475

Présentation de l'éditeur

- Ellana, la voie des marchombres ne t'apportera ni richesse ni consécration, elle t'offrira en revanche un trésor que les hommes ont oublié : ta liberté. Si tu le désires, le peux accompagner tes premiers pas.
- Que voulez-vous dire ?



Mon avis

-Coup de coeur suprême-

Je l'avoue, la toute première fois que je l'ai lu, je l'ai abandonné au bout de 100 pages. Je n'accrochais pas, je ne voyais pas où nous menait l'histoire. En entendant toutes ces éloges à son sujet, j'ai décidé de m'y remettre. Dire que j'ai été a deux doigts de passer à côté!


Cette fois, je suis rentrée directement dans l'histoire. Ipiu est recueilli par les Petits après la mort de ses parents. Elle grandit dans un monde d'insouciante et de liberté. Vers l'âge de 12 ans, celle-ci se décide à partir, pour comprendre ses origines et quelle est sa voie dans ce bas monde. C'est la rencontre avec un certain Jilano qui basculera son destin à jamais.


Il lui proposera la voie des Marchombres.


Tout d’abord, une petite explication s'impose : Qu'es ce que marchombre?  Combat. Liberté. Poésie.
Voila, cela pourrait ce résumer en trois mots. Trois petits mots, cela est simple non? Car l'apprentissage d'Ellana, tout le monde en rêve. Mais ce qui le rend magique, c'est la capacité de Pierre Bottero à faire vivre ce rêve.


L'écriture de l’auteur est juste renversante. Elle vous arrête en pleine page pour se dire : "Waouh, c'est magnifique!". Chaque mot nous transporte et prend vie sous nos yeux. Nous ne sommes plus de simple lecteur mais marchombre, avec elle. Mon coup de cœur va pour la poésie marchombre, ces vers qui sortent par l'écriture selon leur émotion :

Limites sans cesse repoussées,
Plaisir infini,
Écriture.

Par les yeux d'Ellana, nous allons découvrir le monde créer par Pierre Bottero. Celui-ci est tellement développé, semé de détails peut-être insignifiant mais qui nous plonge tête baissée dans un voyage magique. Les villes ou même la nature sont d'une beauté époustouflante. Mais le pire, c'est que l'auteur nous étonne sans cesse. Cette endroit, vous le trouvez magnifique? Sachez que derrière, s'en cache des milliers, que l'auteur n'a pas encore eu le temps de vous montrer.


Parlons un peu de ce personnage, Ellana. Nous connaissons l'intégralité de sa vie avec ses moments noirs mais également de bonheur, et cela nous pousse obligatoirement à l'attachement. Elle est douée, intelligente et personnellement, je l'admire. Elle détient une force de caractère qui instaure le respect.


Je pense que vous avez compris, c'est le plus beau livre qu'il ne m'est donné l'occasion de lire. Tout y est, l'écriture fluide et magique mais également l'aventure. C'est le genre de livre où l'on se dit sans cesse: "Aller, encore une dernière page", et que l'on finit par refermé avec regret lorsque nos yeux n'arrivent plus à lire, tard dans la nuit.


Pierre Boterro possède un don, qu'il a su utiliser pour nous envoûter. Ce livre reste gravé dans notre mémoire longtemps après la fin et en commencer un autre devient impossible (je l'ai lu pendant les vacances et bêtement, je n'avais pas emmené le deuxième). Alors n'hésitez plus, laissez tomber votre livre en cours et filez à la librairie, vous ne le regretterez pas!

Ma note : 10/10 !